Le nom du genre Chamaecyparis vient du grec ancien et signifie littéralement "cyprès nain". Il est composé de deux mots :
- Chamai (χαμαί) : qui signifie "bas" ou "près du sol".
- Kyparissos (κυπάρισσος) : qui signifie "cyprès".
Il est intéressant de noter que, contrairement à ce que leur nom suggère, les espèces de Chamaecyparis ne sont pas toutes de petite taille. En effet, certaines d'entre elles, comme le Chamaecyparis de Lawson (Chamaecyparis lawsoniana), peuvent atteindre jusqu'à 60 mètres de haut.
L'explication de cette étymologie réside dans le fait que le terme Chamaecyparissos (χαμαικυπάρισσος), qui désignait le Chamaecyparis en grec ancien, était également utilisé pour désigner la santoline, une plante rampante de la famille des Astéracées.
Ainsi, le nom "Chamaecyparis" a été donné à ces arbres par analogie avec la santoline, en raison de leur feuillage écailleux et de leur port souvent pyramidal.
Voici quelques informations supplémentaires sur l'étymologie des noms vernaculaires du Chamaecyparis :
- Faux cyprès : Cette appellation est due à la ressemblance des Chamaecyparis avec les vrais cyprès, du genre Cupressus.
- Cyprès de Taïwan (Chamaecyparis formosensis) : Ce nom fait référence à l'origine géographique de cette espèce, qui est native de Taïwan.
- Cyprès de Lawson (Chamaecyparis lawsoniana) : Cette espèce a été nommée en l'honneur de William Lawson, un botaniste écossais qui l'a introduite en Europe en 1854.
- Cyprès du Japon ; hinoki (Chamaecyparis obtusa) : Cette espèce est originaire du Japon, où elle est connue sous le nom de "hinoki".
- Cyprès d'Ellwood (Chamaecyparis lawsoniana cv. Ellwoodii) : Ce cultivar est un hybride de Chamaecyparis lawsoniana, nommé d'après l'horticulteur américain P.H. Ellwood qui l'a créé.